Reprise du service sur le réseau Liège-Verviers ce mercredi 7 février

Le mouvement entamé le lundi 29 janvier en raison d’une succession d’agressions se clôture aujourd’hui.

L’assemblée du personnel qui s’est tenue ce jour à Liège a, en effet, décidé de la reprise du travail sur l’ensemble des dépôts, dès demain matin.

L’ensemble de nos lignes circulera donc normalement, dès demain matin.

C’est un marqueur positif pour la clientèle. Le plan d’actions discuté ces derniers jours en interne et avec les autorités se mettra en place dans la foulée.

Le TEC restera particulièrement attentif à la problématique de sécurité autour et à bord de ses véhicules et poursuivra ses efforts en la matière, à court, moyen et long terme, avec ses partenaires locaux. Le TEC appelle à un climat plus apaisé à bord des véhicules, en parallèle de la mise en place du plan d’actions décidé.

Parmi les actions, rappelons :

• Un engagement du Ministre de la Mobilité d’interpeller ses homologues de la Défense, de la Justice et de l’Action sociale afin d’envisager des pistes d’actions sur le terrain de la répression et de la prévention ;
• Une refonte de nos procédures afin de mieux alimenter les autorités en données factuelles, objectives et cartographiques des divers incidents vécus sur le réseau afin d’orienter les actions de terrain de manière fine et spécifique ;
• Une visibilité accrue de la police sur le terrain, en particulier sur les zones jugées problématiques ;
• Une présence des agents de police à bord des bus ;
• Une attention particulière aux conducteurs lors de rencontre sur le terrain avec les patrouilles de police ;
• Un renforcement des contrôles de titres de transport à bord des bus ;
• Un engagement de construire, au sein de Liège Métropole, une stratégie commune de lutte contre les agressions sur le territoire de la Métropole 
• La mise en place de contacts rapprochés entre le dispatching du TEC et celui de la police ;
• Le dépôt de plainte systématique pour toute agression qu'elle soit verbale, physique ou matérielle, une tolérance zéro étant appliquée ;
• La demande d'installation de caméras de surveillance publique aux arrêts jugés de manière récurrente problématiques ;
• La mise en place d’actions de sensibilisation parmi le public scolaire et auprès de la population, au travers, notamment, d’une campagne commune inter opérateurs de transport.